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Des recherches récentes confirment que l’Inde est devenue le premier pollueur plastique au monde. Selon un rapport du 23 juin publié dans India Today, l'Inde émet 9,3 millions de tonnes de déchets plastiques par an, soit 20 % du total mondial des déchets plastiques.—l’équivalent d’un déchet plastique sur cinq dans le monde.
Où va le plastique ? Seulement 12 % est recyclé.
Derrière l’énorme industrie du plastique en Inde se cache un système d’élimination des déchets extrêmement inefficace. Les données montrent que le taux national de recyclage du plastique n’est que de 12 %, 20 % supplémentaires sont incinérés et les 70 % restants restent non comptabilisés. Ce « plastique perdu » finit dans les rivières, les terres agricoles, les bords de route ou les décharges à ciel ouvert, ce qui constitue un danger environnemental à long terme.
Points chauds de pollution : du Gange aux bidonvilles
L’Inde est depuis longtemps connue pour ses problèmes de pollution : en 2018, 14 des 15 villes les plus polluées du monde se trouvaient en Inde. L'Agence France-Presse l'a même qualifié sans détour d'« enfer du plastique ». La capitale, New Delhi, a interdit les bouteilles en plastique en 2009 et a mis en œuvre une interdiction totale des plastiques à usage unique en 2022. Cependant, la politique reste inefficace—les plastiques sont encore utilisés pour transporter les légumes et pour les plats à emporter dans les restaurants. Un habitant a admis : « Nous sommes trop pauvres, nous n’avons pas le choix. »
Un exemple désastreux d'un État économiquement puissant
Prenons l’exemple du Maharashtra, l’État le plus riche de l’Inde. En 2022, la région a généré 536 000 tonnes de déchets plastiques, avec un rejet annuel moyen par habitant de 5,36 kg dans les zones urbaines et de 3,38 kg dans les zones rurales. Si rien n’est fait, la demande de plastique augmentera de 568 % d’ici 2040, le volume des déchets atteignant 3,58 millions de tonnes, tandis que le taux de recyclage chutera de 19 % à 13 %. Plus grave encore, l’incinération du plastique libère 2,72 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an, soit l’équivalent des émissions annuelles de 600 000 voitures.
La politique n’est que théorique, mais le recyclage est confronté à de nombreux défis.
Bien que l’Inde ait introduit des règles de gestion des déchets plastiques, exigeant que les entreprises atteignent 100 % de recyclage du plastique d’ici 2024, la réalité est criblée de lacunes. En 2014, Modi a lancé la campagne « Inde propre », proclamant « les toilettes d’abord, les temples ensuite », avec pour objectif de rendre l’Inde propre d’ici 2019. Des centaines de millions de dollars ont été dépensés, mais même les règles de gestion des déchets de 2002 n’ont pas été mises en œuvre. Il a renouvelé le plan propre en 2019, en investissant une somme d’argent importante, mais en 2023, l’Inde comptait moins de six grandes entreprises de gestion des déchets, et Mumbai, avec une population de 26 millions d’habitants, n’en avait qu’une.
Les récupérateurs de déchets vivent dans un environnement difficile : le système de recyclage des déchets en Inde est un écosystème complet, et au bas de l'échelle se trouvent les personnes qui travaillent à proximité des décharges. Ils gagnent le moins, mais ils soutiennent toute la chaîne—collecter, trier et vendre les déchets aux fournisseurs en amont, gagnant environ 200 roupies par jour.
Pour ces 3,5 millions de ramasseurs de déchets, les menaces viennent des rats, de la police, des chiens, des cochons, des singes et des gangs. Lorsque les animaux se disputent la nourriture, même un chien errant agressif peut être dangereux. Mais la police est encore plus redoutable. Lorsque la police indienne a besoin d’un bouc émissaire, ce sont souvent les ramasseurs de déchets de basse caste qui sont ciblés. Les gangs constituent également une menace majeure. Les bagarres et les affrontements dans les montagnes d’ordures sont monnaie courante, car les gangs se disputent le territoire et forcent souvent les pauvres à travailler pour eux.
Une lueur d’espoir : les expériences d’économie circulaire ont commencé.
Les entreprises de recyclage technique sont en plein essor : Ganesha Ecosphere, par exemple, a recyclé plus de 41 milliards de bouteilles, économisant ainsi 5,4 millions de mètres cubes d'espace d'enfouissement.
Le gouvernement de l’État a élaboré une feuille de route : le Maharashtra prévoit d’augmenter son taux de recyclage du plastique à 48 % d’ici 2040, grâce à des mesures telles que la promotion des emballages réutilisables et le soutien aux technologies de conception pour le recyclage.
Le coût pour la santé : les déchets plastiques empoisonnent la population.
Brûlage à l’air libre : Le brûlage à l’air libre des déchets plastiques est un tueur caché. Cette mesure provisoire libère de puissants agents cancérigènes tels que les dioxines, les particules respirables (PM2,5) et le carbone noir, un gaz à effet de serre. Des recherches médicales ont confirmé que ces polluants provoquent directement le cancer, des maladies respiratoires et des troubles du développement chez les nouveau-nés.
Pollution par les métaux lourds : Une analyse du Centre indien pour la science et l'environnement montre que le Gange et ses rives contiennent des quantités importantes de métaux lourds (nickel, cuivre, zinc, cadmium, plomb et manganèse), qui peuvent pénétrer dans le corps humain par diverses voies. En 2025, Nature Medicine a découvert que la teneur en microplastique dans le tissu cérébral des personnes décédées en 2024 était 50 % plus élevée qu'en 2016, soit environ 7 grammes - désormais, chaque personne vivante a au moins une cuillerée de plastique dans son cerveau, et personne ne peut y échapper.