Fournisseur de machines de recyclage de plastique : savoir-faire, fournir la clé, créer de la valeur.
Saviez-vous?
Au cœur de l'océan Pacifique, loin de la terre,
il flotte un « nouveau continent » quatre fois plus grand que le Japon.
Il ne s’agit pas d’un produit de mouvement géologique, mais plutôt d’une vaste île de déchets composée de bouteilles en plastique jetées, de filets de pêche, de sacs en plastique et d’innombrables autres fragments de plastique.
Alors, comment cette « île » sans humains est-elle née ? Et comment résonne-t-elle dans notre quotidien ?
I. Le vortex de déchets du Pacifique Nord : un « huitième continent » artificiel
Depuis quelques siècles, peu de gens s'aventurent dans les eaux entre la Californie et Hawaï. Entre l'équateur et le 50e parallèle nord se trouve le centre des courants atmosphériques subtropicaux du Pacifique. Comme cette zone est un pot au noir, les courants y sont lents et les débris flottants s'y accumulent.
En 1997, le capitaine américain Charles Moore, de retour à Los Angeles après une course de voile, a accidentellement navigué dans une zone de déchets plastiques flottants. Il a été surpris de découvrir la véritable nature de cette mer de déchets : « C'était comme une marmite de soupe de plastique. Je n'ai pas pu en sortir pendant une semaine. » Cette découverte bouleversante a été plus tard baptisée « Vortex de déchets du Pacifique Nord », et les groupes écologistes l'ont surnommée le « huitième continent » du monde.
Située entre Hawaï et la côte nord-américaine, cette immense zone de déchets couvre une superficie d'environ 1,4 à 3,43 millions de kilomètres carrés, soit quatre fois la superficie du Japon (378 000 kilomètres carrés) et plus d'un tiers de celle de l'Europe. Son point le plus épais atteint 30 mètres en son centre.
Pourquoi une telle décharge massive de déchets plastiques est-elle apparue à la surface de l’océan Pacifique ?
Les raisons de ce phénomène sont en réalité étroitement liées à notre quotidien. Depuis que l'homme a synthétisé le plastique pour la première fois en 1907, les produits en plastique, grâce à leur faible coût et à leur facilité de transformation, ont rapidement envahi tous les aspects de notre vie. Or, c'est précisément cette dépendance excessive aux produits plastiques qui a conduit à la production massive de déchets plastiques.
Alors comment ces déchets se sont-ils accumulés au centre de l’océan ?
1. Les courants nord-équatoriaux et japonais transportent les déchets vers l’est depuis les côtes de l’Asie.
2. Le courant du Pacifique Nord propulse les déchets à travers le Pacifique.
3. Le courant de Californie transporte les déchets vers le sud le long de la côte américaine.
4. Cela finit par former un système de vortex massif dans le sens des aiguilles d’une montre, comme un trou noir cosmique, aspirant et piégeant continuellement les débris marins.
Plus inquiétant encore est son taux de croissance : depuis sa découverte en 1997, la superficie de ce dépotoir a triplé ; les scientifiques prédisent que d’ici 2030, sa superficie pourrait encore être multipliée par neuf !
II. Cinq grands tourbillons de déchets planétaires : des « planètes » de plastique dans l'océan
Malheureusement, le « huitième continent » du Pacifique n’est pas un cas isolé.
Il existe cinq grands tourbillons de déchets dans les océans du monde : les océans Pacifique, Indien et Atlantique.
Plus de 80 % de ces déchets sont constitués de produits en plastique jetés, notamment des bouteilles, des sacs de courses, des couverts, du paillis, des ballons de football, des ballons de basket et des pneus.
Collectivement, ces tourbillons forment une « toile de plastique » qui recouvre les océans du monde. L'océan Pacifique Nord est le plus pollué, représentant 42 % de la charge mondiale de plastique océanique. « Le monde produit 260 millions de tonnes de plastique chaque année, dont 10 % finissent dans l'océan, soit l'équivalent du déversement d'un camion-poubelle rempli de plastique dans l'océan chaque minute. »
III. À la recherche de la source des déchets : qui crée le « huitième continent » ?
Une étude publiée dans la revue Science a révélé la réponse. L'analyse des données de 192 pays côtiers a révélé les résultats suivants :
Top 10 des pays contribuant aux déchets plastiques marins en 2023 (en tonnes/an) :
1. Philippines : 356 371 tonnes
2. Inde : 126 513 tonnes
3. Malaisie : 73 098 tonnes
4. Chine : 70 707 tonnes
5. Indonésie : 56 333 tonnes
6. Myanmar : 40 000 tonnes
7. Brésil : 37 799 tonnes (le seul pays non asiatique)
8. Vietnam : 28 221 tonnes
9. Bangladesh : 24 640 tonnes
10. Thaïlande : 22 806 tonnes
Principale conclusion : Les pays asiatiques contribuent à plus de 75 % de la pollution plastique marine mondiale. L’archipel des Philippines, avec ses 36 289 kilomètres de côtes et ses 4 820 rivières, contribue à 35 % de la pollution plastique océanique mondiale.
Il convient de noter que les émissions de plastique ne sont pas seulement liées à la consommation, mais aussi étroitement liées aux capacités de gestion des déchets. Par exemple :
1. Bien que les déchets plastiques de la Malaisie ne représentent qu'un dixième de ceux de la Chine, en raison de son système de gestion des déchets inadéquat, la proportion qui pénètre dans l'océan atteint 9 %, dépassant de loin les 0,6 % de la Chine.
2. La géographie joue également un rôle clé : les nations insulaires et les régions dotées de rivières denses et de fortes précipitations sont plus susceptibles de voir leurs déchets terrestres rejetés dans l’océan.
IV. Catastrophe écologique : quand le plastique entre dans la chaîne alimentaire
Ces plastiques flottants sont bien plus qu'une simple « pollution visuelle » ; ils provoquent une profonde catastrophe écologique. Par l'intermédiaire de la chaîne alimentaire, comme le sel et les sous-produits de la pêche, les débris marins et les microplastiques peuvent pénétrer dans le corps humain et nuire à la santé.
1. Pièges mortels
Les tortues marines confondent les sacs en plastique avec des méduses, les phoques meurent après s'être empêtrés dans des filets de pêche abandonnés... Selon Greenpeace, au moins 267 espèces marines sont directement touchées par les déchets plastiques.
2. Poison invisible
Encore plus terrifiant est le « dommage secondaire » du plastique : sous l’effet de la lumière ultraviolette, le plastique se décompose en « microplastiques » de la taille d’un millimètre, qui, comme une éponge, absorbent des millions de fois plus de toxines (comme le DDT et les PCB) que la normale.
3. Retour à la table
Ces plastiques toxiques sont ingérés par le plancton et remontent la chaîne alimentaire : les petits poissons mangent le plancton, les gros poissons mangent les petits poissons, pour finalement finir sur la table des humains.
Les scientifiques ont détecté des microplastiques dans le sang humain, le placenta et même le lait maternel.
Le plastique que nous jetons traverse les océans et finit par retourner dans notre corps.
La durée de vie moyenne du plastique est de plus de 500 ans. Il ne disparaît jamais vraiment, mais se décompose simplement en particules invisibles, qui finissent par s'accumuler dans les organismes.
Cela signifie qu’une seule bouteille en plastique que nous jetons aujourd’hui pourrait empoisonner nos descendants pendant une douzaine de générations, voire plus.
V. Sauver l'océan : du « huitième continent » à un océan sans plastique
Face à un tel gaspillage océanique, l’humanité est-elle impuissante ?
Absolument pas ! Les principales solutions actuelles incluent :
1. Interception à la source – Barrières à déchets fluviaux
Étant donné que 90 % des plastiques marins pénètrent dans l’océan par les rivières, l’installation de barrages flottants dans les principaux fleuves pollués (comme le fleuve Pasig aux Philippines et le fleuve Sitarum en Indonésie) est devenue l’une des mesures les plus efficaces.
2. Nettoyage des océans – Systèmes flottants artificiels
Le projet Ocean Cleanup, fondé par le jeune Néerlandais Boyan Slat, a développé une immense barrière flottante en forme de U qui exploite les courants marins naturels pour collecter et capturer les déchets plastiques. En 2023, le système a récupéré 18 000 tonnes de plastique en une seule traversée dans le gyre nord-atlantique.
3. Intervention politique – Convention mondiale sur les plastiques
En 2022, l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement a adopté la « Résolution sur l'élimination de la pollution plastique », visant à élaborer une convention internationale juridiquement contraignante d'ici 2024. Des pays comme l'Union européenne et le Canada ont commencé à mettre en œuvre des systèmes de « responsabilité élargie des producteurs », exigeant des fabricants de plastique qu'ils couvrent les coûts de recyclage et de traitement.
Le « Huitième Continent » s'étend à une vitesse qui dépasse de loin notre imagination. Cette île-déchet de 3,43 millions de kilomètres carrés, flottant dans l'océan Pacifique, agit comme un miroir déformant, reflétant la consommation humaine de la nature sans la protéger.
Chaque respiration que nous prenons est connectée à l'océan, et chaque respiration que l'océan prend est connectée à vous, car chaque respiration vient de l'océan.
Sauver l’océan, c’est sauver l’humanité, qui en dépend pour sa survie.
VI. Engagement de Kitech Machinery
En tant que fabricant professionnel d'équipements de recyclage, Kitech Machinery offre aux industries du monde entier des solutions plus intelligentes et durables. Notre mission ? Inverser la tendance des déchets plastiques de manière efficace, rentable et responsable.
E-mail:remond@kitechpm.com
Envoyer une demande : https://www.kitechrecycle.com/contact-us
Contactez notre équipe pour un premier entretien. Nous nous engageons à produire des produits de la meilleure qualité aux prix les plus compétitifs.